Préambule : Par facilité J'utiliserai les termes de "dominant" et de "Maître" au masculin et "soumise" au féminin.
Il va sans dire que Je n'ai qu'une vision théorique de la relation entre un dominant et un soumis, encore plus évidemment d'une relation entre une dominante et une soumise ou entre une dominante et un soumis.
 

** Ces mots n'engagent que Moi et appellent à la réflexion et au partage, ils ne sauraient être élevés en dogme. Aucune relation humaine ne peut être identique à une autre **

                                                          

02.01 : La stupidité :

Croire savoir, ce que l'on a appris d'autrui, est une stupidité si l'on ne confronte cette connaissance avec l'expérience.
Le savoir ne saurait naître ailleurs que dans l'expérimentation. L'expression d'autrui n'est qu'une fenêtre sur le monde.
Cette fenêtre, par son orientation et par son opacité, ne permet de voir qu'une parcelle, déformée, du monde et ne saurait se substituer à l'apprentissage personnel.
Les motivations de ceux qui vous enseignent ou relatent leur vie doivent vous être les plus claires possible et leur savoir ne peut vous servir qu'à éclairer vos propres expériences.
Se conformer, sans savoir, à l'appréciation d'autrui revient à nier sa propre intelligence.

** Un dominant prendra garde à toujours confronter ce qu'Il apprend avec ce qu'Il sait. **

Pourtant, il est nécessaire d'user des connaissances et expériences d'autrui pour cheminer les yeux ouverts.
Se contenter d'expérimenter seul, sans s'ouvrir aux appréciations offertes par autrui, conduit à l'échec et à son cortège de souffrances.
Un dominant Se doit d'ouvrir Son esprit aux mises en garde et conseils mais doit, en toute fin de cause, S'en remettre à Son propre jugement et accepter de prendre le risque de flirter avec l'échec.

** Aucun outil, aucun conseil, ne vous permettra d'avancer sans glisser, mais vous ne pouvez avancer seul. **

Un dominant Se doit de faire profiter Ses Pairs de Ses propres expérimentations. Pour se faire, Il doit adopter le ton et le style le plus clair pour Son interlocuteur et veiller à ne pas Se laisser influencer par des facteurs émotionnels personnels. Il Se doit de contenir, au mieux, Sa tendance à diriger et guider.

** Transmettre n'est pas convaincre mais offrir. **

                                                 

02.02 : La prétention :

Un dominant ne prétend pas être ce qu'Il n'est pas. Il ne se prétend pas des compétences qu'Il n'a pas.
Reconnaître avoir un chemin à parcourir et des expériences à vivre conduit le dominant à S'ouvrir à Ses Pairs et à offrir une protection et une guidance digne de ce nom à Ses soumises.
Un dominant ne doit pas Se prétendre capable de guider une soumise, parce qu'elle l'aura séduit, s'Il n'a pas la certitude d'être à même de la conduire à bon port.
Si le destin veut qu'elle ai besoin de compétences qu'Il ne possède pas, le dominant Se doit de la laisser aller, ce sera la plus sûr façon de voir grandir Son charisme, Sa réputation et Son honneur.
Un Dominant sera bien moins jugé défavorablement sur ce qu'Il est que sur ce qu'Il prétend être. Ses actes donneront la mesure de Sa guidance, non Ses prétentions. De plus, Sa soif de progresser doit se trouver mesurée par Sa capacité à faire la preuve de Ses propres compétences.

** Ne prétendez pas être un surhomme, soyez un homme. **

                                              

02.03 : Le ridicule :

A moins de ne se trouver en l'absence de Ses soumises, entouré d'amis de grandes confiances et sous le sceau du secret, le dominant ne doit jamais accepter de Se ridiculiser.
L'image du dominant, dès lors qu'Il a accepté la soumission de quelqu'un, ne lui appartient plus totalement.Ce qu'Il laisse paraître de Lui-même est un outil puissant dans Sa domination.

** L'image du dominant est un repère majeur dans la progression de Ses soumises. **

Même si Ses Pairs garderont un silence respectueux sur Ses moments d'errance, ceux-ci resteront gravés dans leur attitude envers le dominant.
A chacun des instants suivant l'acceptation de la soumission d'une personne, le dominant n'est plus libre de l'image qu'Il donne de Lui-même, Il se doit à Ses soumises. Pourtant, chacun à sa propre personnalité et le ridicule de l'un fait l'identité de l'autre.
Il est important de concevoir que n'est ridicule, pour le dominant, que ce qui s'éloigne de ce qu'Il est.
Ridicule le dominant de vingt ans jouant les pères de sagesse.
Ridicule le dominant de cinquante ans qui se plait à suivre les modes les plus extravagantes.
Ridicule le dominant se conformant à l'attitude générale par facilité.

** Ne soyez que vous-même, avec sagesse, retenue et fermeté. **

Monsieur Dewoitine.